Envie de voyager responsable?
L'écotourisme est sûrement pour vous! Il s'agit d'un style de voyage définie en
1991 par le TIES (The International Ecotourism Society) essentiellement centrée
sur la découverte et le respect de la nature.
Le principe de l'écotourisme
est que les voyageurs peuvent avoir un impact énorme sur l'environnement de
leur destination de vacances. En faisant des choix informés et en adoptant un
comportement responsable, le touriste s'assure un séjour en harmonie avec la
nature et de laisser aussi le souvenir d'une expérience positive à ses hôtes locaux.
Pour des idées de voyage eco-responsable à travers le
monde, http://www.voyagespourlaplanete.comvous propose
des formules alliant plaisir et respect de l'environnement sur
toute la planète. Si vous préférez rester en France, rendez-vous sur le guide
de l'écotourisme en France sur http://www.green-club.fr/
Et pour des vacances au vert dans les Alpes: http://alpes-ecotourisme.fr/
Envie d'en savoir plus? Allez donc faire un tour sur ce site:
Une petite introduction à ce qu'on entend aujourd'hui par "tourisme responsable" s'imposait...
Avec 800 millions de voyageurs internationaux le tourisme est aujourd'hui la
première industrie mondiale. Cependant un tourisme de masse présente également
des risques pour l'environnement et le bien être des populations locales. Pour
pallier à ces risques un mouvement mondial émerge: on parle de tourisme
solidaire, durable, responsable.
Les voyageurs se préoccupent de plus en plus de l’impact de leur
séjour sur l'économie et l'environnement de leur lieu de séjour et se tournent
vers de nouvelles formes de voyages.
Suivant la Charte de l’Organisation Mondiale du
Tourisme, le tourisme responsable doit être « supportable à long terme
sur leplan écologique, viable sur le plan économique et équitable sur le plan
éthique et social pour les populations locales ». Il s'agit donc de:
-travailler en collaboration avec des équipes locales
-établir des rémunérations plus justes et équitables
-reverser une partie de votre voyage pour le développement de projets sociaux
et durables
L'ATES regroupe les associations œuvrant pour un tourisme plus solidaire:
En recherchant des infos sur le WWOOFING, je suis tombée sur cette page du site du Routard qui souligne que travailler contre le gite et le couvert est encore le meilleur moyen de faire des économies en voyageant. Il y a toujours des occasions à saisir par exemple en auberge de jeunesse. Pour en savoir plus, c'est par ici.
En 2001, à l’initiative de Bart
Janssen le tour opérateur hollandais Kamstra Travel lance un concept de voyage
extrême : un séjour de 4 jours
passé comme un clochard dans une capitale européenne. Pour 450 £, la
formule comporte le prix du voyage jusque dans la capitale, un sac de couchage et une nuit en hôtel le
dernier jour. L’idée du tour-opérateur est de faire comprendre aux participants
ce que dormir sans toit signifie.
Ils sont invités à se munir d’un instrument de musique ou de quoi dessiner afin
de gagner leur pain quotidien. Le propriétaire de l’agence a eu cette idée en s’inspirant
de sa propre expérience passées dans les rues de Paris, quand à l’époque encore
étudiant il avait du y vivre. Selon lui une telle expérience permet d’apprendre beaucoup sur soi.
Cette idée a été considérée comme
un affront par les gérants de certains foyers d’accueil. Beaucoup de sans-abris
seraient en effet dégouttés s’ils savaient que les « touristes »
faisant la queue avec eux pour la soupe populaire, ont en fait les moyens de se
payer un repas au restaurant tous les jours. Cependant un sans-abri interrogé
adhère au concept. C’est pour lui un excellent moyen de faire comprendre le quotidien des SDF à des
hommes d’affaire.
Si l’expérience promet d’être
extrême et très éloignée des formules traditionnels promettant confort et
détente, j’ai envie de dire : pourquoi pas ?
Pour lire davantage sur le sujet, cliquez ici et ici
Dans son livre Où partir avant qu’il ne soit trop tard,
l’écrivain norvégien Arild Molstad
parle de « destinations virtuelles » et insiste sur l’importance
donnée aujourd’hui à l’emballage
d’un bien touristique. On observe de plus en plus de mises en scène du folklore. Ces attractions touristiques sont de moins
en moins authentiques et bien qu’elles permettent de faire connaître les
traditions d’une région, elles posent aussi la question de la démocratisation de la culture. Si l’on
veut faire de la culture un bien réellement accessible à tous, veut-on pour
autant encourager à tous prix la culture et le tourisme de masse ? Selon
Arild Molstad, le « commerce de
l’illusion » est aujourd’hui devenu la « vocation » du tourisme et il perçoit que le développement
des destinations virtuelles va séduire de plus en plus de voyageurs ces
prochaines années.
Les avantages de ces « destinations virtuelles » sont en
effet à prendre en considération :
Quand il s’agit de faire 2h de queue pour accéder au scanner, puis à
la billetterie, au contrôle des tickets, au vestiaire, aux toilettes… pour
enfin pouvoir stationner 10 secondes montre en main devant la Mona Lisa de
Vinci, l’accès à la culture relève
parfois du parcours du combattant et on en vient à se demander si on ne se
cultiverait pas mieux chez soi. Il est vrai que les même les plus fervents
amateurs de musées ont de quoi être tentées par l’alternative. Imaginez-vous,
bien installé derrière votre PC, le CDrom du Louvres inséré dans votre
ordinateur et vous voilà dans un musée vide et vous passez de salle en salle en quelques clics ! La technologie
n’est-elles pas formidable ?!? Ainsi,
vous aurez virtuellement accès aux salles des musées du Vatican fermées pour
cause de restauration et vous traverserez le parc de la Vanoise grâce à votre
souris sans crainte de détériorer la nature ! Ces destinations virtuelles
ont le réel avantage de préserver les
sites naturels classés menacés de disparition quand ils viennent à souffrir
de sur fréquentation.
Mais quels sont les
inconvénients ?
Après 6 ans d’étude de l’histoire
de l’art, je sais à quel point l’émotion
suscitée par la mise en présence d’une
œuvre est unique en son genre. Mais il est vrai que l’accès à la culture
tout comme aux sites touristiques doit être expliqué et encadré. Alors je dis
oui aux différents médias que la
technologie met aujourd’hui à notre disposition car ils permettent une diffusion des œuvres d’art large et
souvent plus informée que les musées
eux-mêmes, mais attention à ne pas s’y réduire. Une visite virtuelle ne permet
pas la rencontre au hasard d’une
exposition avec un professeur d’histoire de l’art qui vous fait partager avec
joie son savoir, le sentiment de puissance procurée par la beauté
époustouflante de la nature de certains sites ne vous sera jamais retraduit par
un Cdrom. Rêver à son prochain voyage
grâce à des photos rencontrées au hasard sur internet, d’accord mais qu’on
ne vienne pas me dire que regarder « Voyage » ou « National Géographic
» remplace un véritable voyage !
Certes, les musées sont de plus
en plus fréquentés, les gens voyagent de plus en plus et la foule peut rendre
un voyage difficile. Alors, aujourd’hui, il devient de plus en plus
indispensable de CHOISIR. Choisir sa
destination, son moyen de transport, la période où on voyage.
Contraignant ? Non, c’est juste voyager
de manière responsable. Une éducation
du touriste-citoyen serait encore à mon avis une meilleure solution et
constituerait une meilleure alternative que les destinations virtuelles.
Combien de clients se sont-ils offusqués du montant de la taxe de séjour en Corse ? En effet, sur l’Ile de Beauté et
comme partout ailleurs, l’entretien des plages et la collecte des déchets
produits en grande majorité par les touristes en haute saison, ne sont pas
gratuits ! Et il semble plutôt normal que ceux qui salissent soient ceux
qui paient le nettoyage, non ? Mais en attendant que le voyageur lambda
adopte un comportement citoyen et se rappelle que même en vacances il demeure responsable des ces actes, on réduit
l’accès à certains musées, on ferme des salles de monuments car les flashs des
appareils ont usées les fresques murales, et on clôture les espaces naturels
des parcs protégées car l’être humain
est apparemment trop bête pour comprendre qu’il laisse des traces…
Le concept
génial des chantiers internationaux est né après la seconde guerre
mondiale avec pour objectif de promouvoir des valeurs de paix, de tolérance et
reconstruction :
Rassemblez un groupe de jeunes bénévoles de différentes
nationalités autour d'un projet d'intérêt commun (sensibilisation à
la protection de l'environnement, animation d'activités pour les enfants,
organisation de festivals, archéologie...), faites cohabiter tout ce
petit monde ensemble pendant 2 à 3 de semaines, invitez les habitants locaux
à participer à la réalisation du projet et vous avez tous les ingrédients pour
un chantier international réussi !
Participer à
un chantier international, c’est abandonner ses habitudes et son confort pour
faire à l’expérience de à la vie collective au sein d’un groupe interculturel.
Si des « animateurs
» sont là pour veiller au bon avancement des travaux ou du projet tout
comme à votre bonne santé, les décisions sont toujours prises en groupe en respectant
les principes de base de la démocratie. Ainsi, après avoir travaillé 5 à
6h sur le chantier, vous êtes entièrement libres de décider en
groupe des
activités de l’après-midi et du week-end.
L’international est au cœur
du chantier, les associations organisatrices ne se satisfont pas d’une
accumulation de nationalités différentes. En plus d’être multi culturel, un
chantier international doit être surtout et avant tout un espace INTER
culturel, où en plus de cohabiter les volontaires interagissent et
s’enrichissent de la culture des uns et des autres. Par ailleurs, le travail,
ingrédient clé d’un chantier, permet l’acquisition et la mise en pratique de savoirs
techniques et facilite la cohésion d’un groupe au sein duquel les différentes
langues parlées peuvent être parfois être des barrages à la communication!
En
participant à un chantier, vous découvrez un pays, vous ouvrez à d’autres
cultures et à travers la découverte de l’autre, apprenez aussi à vous
connaître un peu mieux vous-même !
Alors, si
vous avez envie de voyager intelligemment, n’hésitez plus, les chantiers internationaux sauront répondre
à vos attentes !
Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici et là.
Je viens de terminer un stage de 6 mois passé en
call-center pour une plateforme de réservation de maisons de vacances. A
l'issue de ce stage je fais le bilan et les contacts que j'ai pu avoir avec nos
clients m'amènent à me poser la question de la conception des voyages
dans notre société:
Louer une villa
sur la Costa Brava avec piscine privée,
à 200m de la mer (parce que sinon
ils risqueraient de devoir marcher) avec la télé en français ("on ne va
pas quand même apprendre un peu d'espagnol en Espagne, ça va pas, non?")
semble être devenu l'idéal de la majorité des clients avec qui j'ai eu la joie
de m'entretenir 40h par semaine durant ces 6 derniers mois.
Qu'en est-il de la curiosité naturelle
qui nous pousse à traverser des frontières en été, à aller rechercher un peu d'aventure, "d'exotisme", à bousculer nos habitudes et à nous sortir de
notre quotidien?
Quand je recevais un appel du type "on
aimerait louer en Suède parce qu'on veut DECOUVRIR le pays, on
ne connaît pas et ça a l'air sympa, je remerciais le client pour sa curiosité,
je lui communiquais la joie que j'avais à lui parler à LUI et m'occupais tout
spécialement de son dossier.
Est-ce donc si rare? Sommes-nous devenus si
matérialistes et attachés à notre confort que nous ne pouvons envisager de
concevoir de partir de chez nous sans emporter notre oreiller???
Je préfère espérer que cette importance accordée
au confort caractérise la cible de clients visés par cette boite bien qu’ils
disent avoir pour cible marketing tout voyageur potentiels...
Aussi, ce blog pour piquer parfois un coup de
gueule contre le tourisme de masse et les crétins de base qui
trouvent aberrants de devoir dire "Buenos Dias" dans une boutique
castillane mais surtout pour lancer quelques idées de voyage intelligents, différents et peut-être
plus enrichissants.
Bonne lecture!
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On voyage?
Des idées de séjours intelligents, quelques alternatives au tourisme masse