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On voyage?

8 août 2010

Ecotourisme

Envie de voyager responsable? L'écotourisme est sûrement pour vous! Il s'agit d'un style de voyage définie en 1991 par le TIES (The International Ecotourism Society) essentiellement centrée sur la découverte et le respect de la nature.

Le principe de l'écotourisme est que les voyageurs peuvent avoir un impact énorme sur l'environnement de leur destination de vacances. En faisant des choix informés et en adoptant un comportement responsable, le touriste s'assure un séjour en harmonie avec la nature et de laisser aussi le souvenir d'une expérience positive à ses hôtes locaux.

Pour des idées de voyage eco-responsable à travers le monde, http://www.voyagespourlaplanete.com vous propose des formules alliant plaisir et respect de l'environnement sur toute la planète. Si vous préférez rester en France, rendez-vous sur le guide de l'écotourisme en France sur http://www.green-club.fr/ Et pour des vacances au vert dans les Alpes: http://alpes-ecotourisme.fr/

Envie d'en savoir plus? Allez donc faire un tour sur ce site:

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8 août 2010

Tourisme responsable

Une petite introduction à ce qu'on entend aujourd'hui par "tourisme responsable" s'imposait...

Avec 800 millions de voyageurs internationaux le tourisme est aujourd'hui la première industrie mondiale. Cependant un tourisme de masse présente également des risques pour l'environnement et le bien être des populations locales. Pour pallier à ces risques un mouvement mondial émerge: on parle de tourisme solidaire, durable, responsable.

Les voyageurs se préoccupent de plus en plus  de l’impact de leur séjour sur l'économie et l'environnement de leur lieu de séjour et se tournent vers de nouvelles formes de voyages.

Suivant la Charte de l’Organisation Mondiale du Tourisme, le tourisme responsable doit être  « supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le plan économique et équitable sur le plan éthique et social pour les populations locales ». Il s'agit donc de:

-travailler en collaboration avec des équipes locales
-établir des rémunérations plus justes et équitables
-reverser une partie de votre voyage pour le développement de projets sociaux et durables

L'ATES regroupe les associations œuvrant pour un tourisme plus solidaire:

http://www.forum-national-tourisme-responsable.com/

http://www.voyageons-autrement.com/

28 juillet 2010

Voyager en travaillant

En recherchant des infos sur le WWOOFING, je suis tombée sur cette page du site du Routard qui souligne que travailler contre le gite et le couvert est encore le meilleur moyen de faire des économies en voyageant. Il y a toujours des occasions à saisir par exemple en auberge de jeunesse. Pour en savoir plus, c'est par ici.

13 juillet 2010

Des vacances dans la peau d'un sans-abri

En 2001, à l’initiative de Bart Janssen le tour opérateur hollandais Kamstra Travel lance un concept de voyage extrême : un séjour de 4 jours passé comme un clochard dans une capitale européenne. Pour 450 £, la formule comporte le prix du voyage jusque dans la capitale, un sac de couchage et une nuit en hôtel le dernier jour. L’idée du tour-opérateur est de faire comprendre aux participants ce que dormir sans toit signifie. Ils sont invités à se munir d’un instrument de musique ou de quoi dessiner afin de gagner leur pain quotidien. Le propriétaire de l’agence a eu cette idée en s’inspirant de sa propre expérience passées dans les rues de Paris, quand à l’époque encore étudiant il avait du y vivre. Selon lui une telle expérience permet d’apprendre beaucoup sur soi.

Cette idée a été considérée comme un affront par les gérants de certains foyers d’accueil. Beaucoup de sans-abris seraient en effet dégouttés s’ils savaient que les « touristes » faisant la queue avec eux pour la soupe populaire, ont en fait les moyens de se payer un repas au restaurant tous les jours. Cependant un sans-abri interrogé adhère au concept. C’est pour lui un excellent moyen de faire comprendre le quotidien des SDF à des hommes d’affaire.

Si l’expérience promet d’être extrême et très éloignée des formules traditionnels promettant confort et détente, j’ai envie de dire : pourquoi pas ?

Pour lire davantage sur le sujet, cliquez ici et ici

 

13 juillet 2010

Les destinations virtuelles, alternatives au tourisme de masse ?

Danou_partir_avant_qu_il_ne_soit_trop_tard___photos son livre Où partir avant qu’il ne soit trop tard, l’écrivain norvégien Arild Molstad parle de « destinations virtuelles » et insiste sur l’importance donnée aujourd’hui à l’emballage d’un bien touristique. On observe de plus en plus de mises en scène du folklore. Ces attractions touristiques sont de moins en moins authentiques et bien qu’elles permettent de faire connaître les traditions d’une région, elles posent aussi la question de la démocratisation de la culture. Si l’on veut faire de la culture un bien réellement accessible à tous, veut-on pour autant encourager à tous prix la culture et le tourisme de masse ? Selon Arild Molstad, le « commerce de l’illusion » est aujourd’hui devenu la « vocation » du tourisme et il perçoit que le développement des destinations virtuelles va séduire de plus en plus de voyageurs ces prochaines années.

Les avantages de ces « destinations virtuelles » sont en effet à prendre en considération :

Quand il s’agit de faire 2h de queue pour accéder au scanner, puis à la billetterie, au contrôle des tickets, au vestiaire, aux toilettes… pour enfin pouvoir stationner 10 secondes montre en main devant la Mona Lisa de Vinci, l’accès à la culture relève parfois du parcours du combattant et on en vient à se demander si on ne se cultiverait pas mieux chez soi. Il est vrai que les même les plus fervents amateurs de musées ont de quoi être tentées par l’alternative. Imaginez-vous, bien installé derrière votre PC, le CDrom du Louvres inséré dans votre ordinateur et vous voilà dans un musée vide et vous passez de salle en salle en quelques clics ! La technologie n’est-elles pas formidable ?!? Ainsi, vous aurez virtuellement accès aux salles des musées du Vatican fermées pour cause de restauration et vous traverserez le parc de la Vanoise grâce à votre souris sans crainte de détériorer la nature ! Ces destinations virtuelles ont le réel avantage de préserver les sites naturels classés menacés de disparition quand ils viennent à souffrir de sur fréquentation.

 

Mais quels sont les inconvénients ?

 

Après 6 ans d’étude de l’histoire de l’art, je sais à quel point l’émotion suscitée par la mise en présence d’une œuvre est unique en son genre. Mais il est vrai que l’accès à la culture tout comme aux sites touristiques doit être expliqué et encadré. Alors je dis oui aux différents médias que la technologie met aujourd’hui à notre disposition car ils permettent une diffusion des œuvres d’art large et souvent plus informée que les musées eux-mêmes, mais attention à ne pas s’y réduire. Une visite virtuelle ne permet pas la rencontre au hasard d’une exposition avec un professeur d’histoire de l’art qui vous fait partager avec joie son savoir, le sentiment de puissance procurée par la beauté époustouflante de la nature de certains sites ne vous sera jamais retraduit par un Cdrom. Rêver à son prochain voyage grâce à des photos rencontrées au hasard sur internet, d’accord mais qu’on ne vienne pas me dire que regarder « Voyage » ou « National Géographic » remplace un véritable voyage !

Certes, les musées sont de plus en plus fréquentés, les gens voyagent de plus en plus et la foule peut rendre un voyage difficile. Alors, aujourd’hui, il devient de plus en plus indispensable de CHOISIR. Choisir sa destination, son moyen de transport, la période où on voyage. Contraignant ? Non, c’est juste voyager de manière responsable. Une éducation du touriste-citoyen serait encore à mon avis une meilleure solution et constituerait une meilleure alternative que les destinations virtuelles. Combien de clients se sont-ils offusqués du montant de la taxe de séjour en Corse ? En effet, sur l’Ile de Beauté et comme partout ailleurs, l’entretien des plages et la collecte des déchets produits en grande majorité par les touristes en haute saison, ne sont pas gratuits ! Et il semble plutôt normal que ceux qui salissent soient ceux qui paient le nettoyage, non ? Mais en attendant que le voyageur lambda adopte un comportement citoyen et se rappelle que même en vacances il demeure responsable des ces actes, on réduit l’accès à certains musées, on ferme des salles de monuments car les flashs des appareils ont usées les fresques murales, et on clôture les espaces naturels des parcs protégées car l’être humain est apparemment trop bête pour comprendre qu’il laisse des traces

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5 juillet 2010

Les chantiers internationaux

Le concept génial des chantiers internationaux est né après la seconde guerre mondiale avec pour objectif de promouvoir des valeurs de paix, de tolérance et reconstruction :


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Rassemblez un groupe de jeunes bénévoles de différentes nationalités autour d'un projet d'intérêt commun (sensibilisation à la protection de l'environnement, animation d'activités pour les enfants, organisation de festivals, archéologie...), faites cohabiter tout ce petit monde ensemble pendant 2 à 3 de semaines, invitez les habitants locaux à participer à la réalisation du projet et vous avez tous les ingrédients pour un chantier international réussi !


Participer à un chantier international, c’est abandonner ses habitudes et son confort pour faire à l’expérience de à la vie collective au sein d’un groupe interculturel.

Si des « animateurs » sont  là pour veiller au bon avancement des travaux ou du projet tout comme à votre bonne santé, les décisions sont toujours prises en groupe en respectant les principes de base de la démocratie. Ainsi, après avoir travaillé 5 à 6h sur le chantier, vous êtes entièrement libres de décider en

groupe des activités de l’après-midi et du week-end.


DSC01633

L’international est au cœur du chantier, les associations organisatrices ne se satisfont pas d’une accumulation de nationalités différentes. En plus d’être multi culturel, un chantier international doit être surtout et avant tout un espace INTER culturel, où en plus de cohabiter les volontaires interagissent et s’enrichissent de la culture des uns et des autres. Par ailleurs, le travail, ingrédient clé d’un chantier, permet l’acquisition et la mise en pratique de savoirs techniques et facilite la cohésion d’un groupe au sein duquel les différentes langues parlées peuvent être parfois être des barrages à la communication!


En participant à un chantier, vous découvrez un pays, vous ouvrez à d’autres cultures et à travers la découverte de l’autre, apprenez aussi à vous connaître un peu mieux vous-même !


Alors, si vous avez envie de voyager intelligemment, n’hésitez plus, les chantiers internationaux sauront répondre à vos attentes !

Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici et .

1 juillet 2010

Pourquoi ce blog?

Je viens de terminer un stage de 6 mois passé en call-center pour une plateforme de réservation de maisons de vacances. A l'issue de ce stage je fais le bilan et les contacts que j'ai pu avoir avec nos clients m'amènent à me poser la question de la conception des voyages dans notre société:

Louer une villa sur la Costa Brava avec piscine privée, à 200m de la mer (parce que sinon ils risqueraient de devoir marcher) avec la télé en français ("on ne va pas quand même apprendre un peu d'espagnol en Espagne, ça va pas, non?") semble être devenu l'idéal de la majorité des clients avec qui j'ai eu la joie de m'entretenir 40h par semaine durant ces 6 derniers mois.

Qu'en est-il de la curiosité naturelle qui nous pousse à traverser des frontières en été, à aller rechercher un peu d'aventure, "d'exotisme", à bousculer nos habitudes et à nous sortir de notre quotidien?

Quand je recevais un appel du type "on aimerait louer en Suède parce qu'on veut DECOUVRIR le pays, on ne connaît pas et ça a l'air sympa, je remerciais le client pour sa curiosité, je lui communiquais la joie que j'avais à lui parler à LUI et m'occupais tout spécialement de son dossier.

Est-ce donc si rare? Sommes-nous devenus si matérialistes et attachés à notre confort que nous ne pouvons envisager de concevoir de partir de chez nous sans emporter notre oreiller???

Je préfère espérer que cette importance accordée au confort caractérise la cible de clients visés par cette boite bien qu’ils disent avoir pour cible marketing tout voyageur potentiels...

Aussi, ce blog pour piquer parfois un coup de gueule contre le tourisme de masse et les crétins de base qui trouvent aberrants de devoir dire "Buenos Dias" dans une boutique castillane mais surtout pour lancer quelques idées de voyage intelligents, différents et peut-être plus enrichissants.

Bonne lecture!

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